Autodidacte, Laurent Anastay-Ponsolle a toujours entretenu un rapport émotionnel et direct avec sa pratique. Faire ce qu’il lui plaît plutôt que ce qui plaît. Étrangement, sans formation artistique, le besoin de peindre et de dessiner s’est un jour imposé comme une évidence : marre des mots, rejet du concept, une simple envie de s’exprimer différemment, directement avec la matière. 

Profondément marqué par Schiele, Munch et les expressionnistes Allemands, mais aussi par des inspirations diverses comme les mythologies antiques ou fantastiques, ou encore Mapplethorpe et Visconti, son travail est en tension constante entre les passions, la narration qu’il va en donner, et sa propre vision de l’esthétisme.

C’est depuis un peu moins de 10 ans qu’il s’est senti « prêt» à montrer son travail et à exposer. Cette dynamique fut une réelle révélation : échanger, s’exprimer, faire la rencontre de l’autre. Pendant ces années, il multiplie les expositions collectives et personnelles ainsi que les performances.

Très vite, le mouvement, la beauté de l’éphémère et de l’instant, deviennent ses territoires de recherche et c’est tout naturellement qu’il s’est tourné vers la danse contemporaine comme source d’inspiration.

Ainsi, il collabore avec des danseuses et danseurs contemporains autour de performances où il dessine en mouvement sur de grands formats, se laissant porter par l’instant et la danse. Entre écriture automatique et calligraphie corporelle, ses dessins sont bruts, taillés dans le vif et résolument expressifs. 

En 2020, il décide d’arrêter toute activité parallèle et de se consacrer à son art.